Contexte

Une journée chaude et ensoleillée comme tant d'autres et pourtant, il n'avait fallu qu'un seul son pour que l'agitation légère et joyeuse de la foule se transforme en amas de hurlements cauchemardesques. Ce son ? C'est le "clic" d'un bouton que l'on presse dans les sous-sol du centre ville pour déclencher la bombe qui allait tuer des milliers de personnes sur plusieurs kilomètres.

Un nom ressortira quelques heures plus tard, expliquant que cet homme sans cœur qui a ravit plusieurs pères, mères et enfants n'est qu'un autre de ces pactisants dégénérés et hautement dangereux. Que c'est pour cette raison que la chasse doit continuer, pour tous les exterminer. Qu'ils sont des êtres dangereux dotés de capacités effrayantes qui les éloignent de la société et du sens commun. Que ces pactisants ayant eut leur vœu réalisé n’ont plus rien de commun avec les êtres humains et que cela les as rendus sans pitié, dénués de sentiments et incapables d'amour.
Pourtant, au centre de cette marée de douleurs et de sang, là où seuls les cris et les pleurs parviennent à passer aux travers des épaisses volutes de poussière et de fumée, la politique n'a aucune emprise. On se fiche bien de l'armée, des chasses, du gouvernement et de sa barrière protectrice. On ne voit que les cadavres tordus et les corps abîmés des rares survivants et parmi les cris… une petite voix enrouée accompagnée d'une main minuscule et ensanglantée qui se lève vers le ciel avec un seul vœu en tête : Aidez-moi…

Et c'est ainsi que pour la première fois depuis deux milles ans, la grande horloge de la citée se remit à sonner, ouvrant les portes sur le reste du monde...